memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) IVANA JANJIĆ1, SERBIA MIRCEA TABAN2, ROMÂNIA VIRGINIA POPOVIĆ3, SERBIA Cuvinte-cheie: Feneş, moară cu ciutură, roată metalică, jgheab Complexul mulinologic de la Feneş Judeţul Caraş Severin Rezumat Studiul îşi propune să prezinte morile cu ciutură din comuna Feneş, zona etnografică Culoarul Timiş-Cerna. Motivaţia şi suportul acestuia îl constituie intenţia unui fiu al satului, actualmente întreprinzător privat la Caransebeş, de a le restaura şi de a le repune în circuitul public, sub titulatura de muzee etnografice în aer liber. Această iniţiativă este rezultatul vizionării situ - lui de pe internet consacrat complexului mulinologic de la Eftimie Murgu, care s-a bucurat de acţiunea de restaurare întreprinsă de Muzeul Civilizaţiei Tradiţionale ,,Astra” din Sibiu, fiind solicitaţi pentru o evaluare preliminară. Ancheta de teren a relevat existenţa, în localitate, a patru mori cu ciutură care au putut fi recenzate (fişate), a încă două – aproape distruse, din care s-a mai păstrat doar zidăria, una dintre morile existente neputând fi evaluată, deoarece se găseşte pe terenul unei firme private, închisă la data deplasării. Pe lângă acestea, memoria colectivă mai reţine încă trei mori, acum dispărute. Cele patru mori prezentate au toate sisteme de funcţionare integre, judecând după declaraţiile celor care ne-au oferit informaţiile aferente studiului, acolo unde sistemul-motor nu a putut fi vizualizat din cauza colmatării. Sistemele de aducţiune necesită, la trei dintre ele, lucrări de decolmatare, doar la moara Ponorănilor apa având acces la sistemul de admisie. Sistemul mecanic este funcţional în toate cazurile, deci cu amintitele lucrări şi refacerea admisiei la ultimele două mori (montarea unor jgheaburi noi), cu eliminarea balastului care acoperă roţile acestora, ele ar putea fi repuse în funcţiune. Impresionează robusteţea arhitecturală a clădirilor, cu zidărie din piatră de munte fasonată sau din cărămidă, fără îndoială mai recentă, cu acea boltire în arc de cerc de sub corpul clădirilor unde este dispus sistemul motor, ce le conferă un anume efect estetic. Şi aici s-a constatat o înlocuire materială frecventă în mai toate zonele etnografice. 1 Universitatea din Novi Sad, Facultatea de Filosofie, Departamentul de Limba şi Literatura Română, Serbia 2 Muzeul Banatului Montan, Reşiţa, România 3 Universitatea din Novi Sad, Facultatea de Filosofie, Departamentul de Limba şi Literatura Română, Serbia 72 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) Mots-clé: Feneş, moulin à seau, roue métallique, caniveau Le Complexe Moulinologique de Feneş (Departement de Caraş-Severin) Résumé L’étude se propose à présenter les moulins à seau du village de Feneş, la région ethnographique Couloir Timiş-Cerna. La motivation et le support en y constitue l’intention d’un originaire du village (fils du village), actuellement homme d’affaire de Caransebeş, de les restaurer et de les redonner au public sous le nom de musées ethnographiques en plein air. Cette initiative c’est le résultat d’un site inspirateur sur l’internet consacré au Musée moulinologique Eftimie Murgu, qui a eu la chance d’être restauré par le Musée de la Civilisation Traditionnelle «Astra» de Sibiu, qui a été sollicité pour une évaluation préliminaire. L’enquête de terrain a mis en évidence l’existence, dans le village, de quatre moulins à seau qui ont été recensés et encore deux autres presque détruits, en se gardant seulement la maçonnerie, un dont était impossible à être évalué parce qu’il se trouve sur un terrain privé, fermé à la date du déplacement. En plus de ça, la mémoire collective retient encore trois moulins, maintenant disparus. Les quatre moulins présentés ont, tous, les systèmes de fonctionnement intègres, en jugeant sur les déclarations de ceux qui nous ont donné les informations nécessaires pour l’étude, là où le système-moteur a été impossible d’être visualisé à cause du colmatage. Pour trois moulins, le système d’adduction nécessite travaux de dé- colmatage, seulement à Moulin de Ponorani l’eau ayant accès au système d’admission. Le système mécanique est fonctionnel partout, donc si on ajoute les travaux spécifiés et la restauration de l’admission pour les deux derniers moulins (l’installation des nouveaux caniveaux) à l’élimination du ballast qui couvre ses roues, il est possible à les remettre en fonction. C’est impressionnante la robustesse architecturales des bâtiments, à maçonnerie en pierre de montagne façonnée ou en brique, sans doute plus récente, avec un voltige en arc en cercle sous les corps des bâtiments où est disposé le système-moteur, en composant un certain effet esthétique. Sous cet aspect on a été observé un fréquent remplacement des matériaux presque dans toutes les régions ethnographiques. 73 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) Le Complexe Moulinologique de Feneş (Departement de Caraş-Severin) Le département de Caraş-Severin est encore le dépositaire d’un bon nombre de monuments ethnologiques, tenant de ce que dans la littérature de spécialité est couvert par le syntagme d’ «industries populaires», qui a pour objectif intrinsèque d’étude les installations/les technologies apparues et utilisées dans le milieu rural, ayant pour support énergétique des sources naturelles (l’eau, le vent, les vapeurs). Tout en tenant compte du fait que nous nous ayons occupé minutieusement et pour une longue période de temps de ce sujet de recherche, nous pouvons certifier le fait que dans l’unité administrative mentionnée a été recensées environ 200 installations, couvrant tous les trois secteurs (alimentaire, textile et usinage du bois) de cet important «chapitre» de la civilisation traditionnelle roumaine. Ce chiffre est important en comparaison avec des autres provinces historiques de la Roumanie, ou même des départements limitrophes, où de telles activités ont connu une sévère diminution, sinon la totale disparition. Il n’est aucunement l’intention de cet étude d’expliquer les causes d’une telle situation, le lecteur intéressé par ce sujet pouvant trouver toutes des références tant dans notre monographie, que des autres matériaux publiés par nous même à travers du temps4. Malheureusement, dans les derniers deux décennies même dans la région indiquée toutes ces sortes d’activités ont connu un peu de régression, plus ou moins grave, en fonction de la situation sociale et économique de chaque localité. On donnera, de ce point de vue, deux exemples, extrêmement suggestifs: à Mehadica (la zone ethnographique le Couloir de Timiş-Cerna) ont survécu cinq moulins à roue horizontale des 18 existantes dans le 8-eme décennie du siècle passé, un seul moulin étant en fonctionnement; à Valea Bolvaşniţa (la même zone ethnographique) presque 30 moulin situés en position intra vilaine ont été détruits, restant seulement 4 de ceux-ci, dans une zone non électrifiée de la localité. Le revers de ce phénomène, alarmant, en outre, pour le sort de ce corpus patrimonial, est représenté de l’action de restauration entreprise par le Musée de la Civilisation Traditionnelle de Sibiu au complexe de moulins de Eftimie Murgu (la zone ethnographique de Almăj) au bénéfice de ses possesseurs, qui peuvent les utiliser pour leurs besoins alimentaires, en même temps avec leur statut de musées en plein air, inscrits dans les évidences culturales de l’UNESCO, ayant aussi un site spécial sur l’Internet crée par la même institution. La démarche de l’institution de Sibiu, qui honore le Banat par le choix effectué parmi beaucoup d’autres sites ethnographiques du pays, est, d’un certain point de vue, la « cause » de cet étude. Et cela parce que l’un des fils du village de Feneş, actuellement entrepreneur dans la ville de Caransebeş, prenant contact avec le site dédié au complexe de Eftimie Murgu, a eu l’idée d’une 4 * Universitatea din Novi Sad, Facultatea de Filoofie, Departamentul de Limba şi Literatura Română. ** Muzeul Banatului Montan, Reşiţa, Bl. Republicii, nr. 10. *** Universitatea din Novi Sad, Facultatea de Filosofie, Departamentul de Limba şi Literatura Română. Mircea, Taban Les industries populaire du département de Caras-Severin, Cosmopolitan Art, Timişoara, 2008; idem Hidrotehnica tradiţională în judeţul Caraş-Severin. Consideraţii preliminare dans Tibiscum. Studii de etnografie-istorie, VI, Caransebeş, 1986; idem Complexe de industrie ţărănească din zona etnografică Culoarul Timiş-Cerna dans Ethnos - Revistă ştiinţifică de etnografie şi folclor, Muzeul Satului Bucureşti, Bucureşti, 2004; idem Industriile ţărăneşti din judeţul Caraş- Severin în a doua jumătate a secolului al XIX-lea dans Banatica X, Reşiţa, 1990; idem Evoluţii sincronice în practicarea industriilor populare din Caraş-Severin dans Analele Banatului. Etnografie, IV, Timişoara, 1998. 74 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) action analogue pour les moulins du village natal et, pour ce but il nous a demandé l’opinion et l’avis, en effectuant un déplacement sur place, nous offrant les informations liées de tous les objectifs cherchés5. La commune de Feneş est située dans le Couloir de Timiş-Cerna, à environ 40 km sud de la ville de Caransebeş et à 2 km de la chaussée Caransebeş-Orşova, au pied des montagnes de Ţarcu. C’est un village montagneux compact, arrangé au long de la route qui mène en haut dans la montagne, vers l’exploitation hydrologique du système de Hideg-Timiş. Aussi, du point de vue hydrologique, est disposé dans le bassin de la rivière de Timiş, sous bassin de Hideg, bassinet de Râul Alb, où se trouvent les moulins recensés. La plus ancienne attestation de la localité provient de l’année de 1501, quand un document montre le fait que celle-ci était une ancienne possession de la famille noble de Fiat, tout en mentionnant qu’ils étaient deux localités de Feneş – Felsö et Alsö (d’en Haut et d’en Bas, en hongrois). En 1531 celles-ci étaient dans la possession de Francisc Fiat, faisant partie du district de Mehadia. Tout le long du XVIIe siècle des différentes parties du village sont entrées dans la possession d’autres familles nobles. La conscription de l’année de 1603 montre que le village de Feneş avait quatre parties fiscales (obligations fiscales), détenues par Mihai Feneşi, Petru Marin, Ioan Simion, et Gheorghe Gârlişte. À l’année de 1613 la famille de Fiat maîtrisait dans le comitat de Severin et le district de Caransebeş plusieurs villages, incluant le Feneş de Sus et de Jos (d’en Haut et d’en Bas). Dans la conscription de 1690-1700 le village est rappelé comme faisant partie du district de Caransebeş, pendant l’année de 1796 étant incorporé dans la frontière militaire. L’ancien Feneş a été fondé dans la vallée de Râul Alb, dans la partie dénommée Sat Bătrân (le Vieux Village), indiquant l’emplacement initial de celui-ci. Dans le siècle suivant (en 1858) le village avait 755 habitants, en 1872 leur nombre croissant à 836 habitants, tous étant roumains, ici existant une église et une école élémentaire. Environ l’année de 1880 son territoire comptait 9452 arpents et 634 toises, avec 84 maisons6. Sa relative fréquente présence dans les documents du Moyen Âge montre que le village de Feneş était une localité assez importante dans cette région, fait indiqué, nous le croyons, par le passage des quelconques parties du village dans la possession des autres familles nobles, comme probable témoignage de l’intérêt économique qui le présentait celui-ci. Etant donne le fait que cette étude-ci est axée sur un domaine qui tient de l’hydrologie s’impose la présentation, même générale, des caractéristiques de bassin, visant l’unité hydrologique où se trouve la localité de Feneş. Le lecteur intéressé peut trouver ces références dans la bibliographie minimale d’en bas7. La rivière de Timiş est le plus important collecteur des eaux de surface du Banat, tout en recevant l´écoulement superficiel d´un riche système affluent, étendu sur une région de 5795 km2, avec une relativement symétrique distribution de la surface collectrice. Sa source est située à l´altitude de 1410 m, dans le massif de Semenic, constituant le résultat de la confluence de trois petites rivières montagneuses: Ogaşul Semenicului, Grădiştea et Brebu. Dans le périmètre de Semenic, sa surface de réception compte 630 km2.Une fois entré dans le couloir tectonique, le Timiş accroît son aréel de réception, tout en prenant des affluents de tout l’espace encadré par les montagnes de Cerna, Ţarcu, Muntele Mic et de Poiana Ruscăi. En aval de la localité de Teregova, 5 Informations offertes par Paica Simion, 54 ans, commune de Feneş, no 210. 6 Fryges, Pesty A szöreny banság és szöreny vármegye története, vol II, Budapesta, 1878, p. 65-67. 7 Voir le volume Les industries…p. 25-33 et Complexe …p. 3-4, cités deja. Aussi peuvent être utiles, bien que depassées, les données offertes par l'étude de T. Morariu et A. Savu Sensitatea reţelei hidrografice din Banat, Crişana, Maramureş dans Studii de geografie, vol II, Université de Timişoara, Timişoara, 1976. 75 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) ses affluents proviennent de la ligne montagneuse de Ţarcu-Muntele Mic (affluents de droite). Le plus important affluent de ce secteur est Hideg, ayant une longueur de 37,6 km et une surface du bassin de 182 km2, dans ce système affluent se trouvant Râul Alb, dans sa vallée étant située la localité de Feneş. Râul Alb est un affluent de droite, avec une altitude moyenne du bassin principal de 932 m, fait qui dénote une haute énergie de relief, une longueur de 24 km et une aire de réception de 137 km2. En outre, dans cette zone ethnographie les industries populaires sont richement représentées, dans la région du bassin hydrographique décrit se trouvant, pas loin, dans la commune avoisinante de Teregova, un complexe d´industries populaires (dénommé par nous le complexe de Moacă Nicolae), composé d´un tourbillon, une foulerie et une scie hydraulique, et trois moulins à roue horizontale, comme reste d´un imposant complexe moulinologique formé de 18 moulins, mais qui est entré dans un processus de disparition en commençant avec le 6-e décennie du siècle passé. Aussi, dans le bassin de la rivière de Cerna, trouvé dans la région de la même zone ethnographique, se sont mis en évidence le complexe moulinologique de Plugova, les moulins de Cornereva (presque 70 unités répandues dans les vallées de Obiţa et de Camena), le complexe d´industries populaires de Bujancă Gheorghe de Mehadia, formé d´un moulin à roue horizontale, une foulerie, une carde et un moulin pour moudre les tiges du maïs, la scierie hydraulique de Manciu Gheorghe de Zăvoaie (Valea Bolvaşniţa)8. En dépit de ce fait, au long du temps, se sont publiées peu d´études consacrées à cette zone ethnographique, même sur ce sujet traité ici9. En ce qui concerne la localité cible de cette étude, au cours du déplacement sur place on a constaté l’existence de cinq moulins à roue horizontale intègres, mais qui ne le son pas en usage, et de deux moulins du même type détruites (subsistent seulement les murailles de ceux-ci). Aussi, parce qu’un moulin se trouve dans l’espace d´une firme privée, nous ne pouvons émettre aucune considération sur son état de conservation. La mémoire collective retient que jadis ont été encore trois moulins qui ont disparu complètement. Voila leur dénomination et leur état de subsistance: 1. Le moulin de Petru Paica (disposition locale amont). 2. Le moulin d’Ilia Paica (disparu totalement). 3. Le moulin de Cioilă (détruit, il existe seulement une part des murailles). 4. Le moulin de Ponorănilor (disposition intra vilaine). 5. Le moulin de Simion Paica (emplacée dans un secteur prive; on ne sait quel est son état). 6. Le moulin de Lăieţilor (détruit, il existe seulement une part des murailles). 7. Le moulin de Ciuilă (disparu totalement). 8. Le moulin de Floreştilor (disposition intra vilaine). 9. Le moulin de Găluşcă (disparu totalement). 10. Le moulin de Ţarină (disposition locale, aval) 11. Le moulin de Râpi (totalement disparu). 8 M., Taban Complexe…,p. 6-25. 9 Toşa, I; Nistor, i. Aşezări, ocupaţii şi arhitectură în Valea Timişului dans Studii şi comunicări. Istorie-etnografie, Caransebeş, 1975; Popovăţ, Petre Aspecte ale păstoritului în satul Borlova dans Muzeul satului. Studii şi comunicări, Bucureşti, 1971; Dinuţă, Gheorghe Unele consideraţii despre instalaţiile tehnice acţionate cu apă din Banatul subcarpatic dans Studii şi comu- nicări. Etnografie-istorie, Caransebeş, 1975; Lăpăduş, Eutimiu Instalaţii de văiegărit de pe valea Belareca dans Tibiscus – Etnografie, Timişoara, 1967; Ţăranu, Nicolae Râşniţele de pe Pârâul Morilor din Topleţ dans Studii şi cercetări de etnografie- istorie II, Caransebeş, 1977; Irimie, Cornel Anchetă statistică în legătură cu reţeaua de instalaţii tehnice acţionate cu apă de pe teritoriul României dans Cibinium 1967-68, Sibiu, 1967/68. 76 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) Le recensement de ces objectifs a été réalise en utilisant la fiche suivante : 1. Dénomination. 2. Localisation. 3. Spécifications cadastrales. 4. Datation (supposée, source orale). 5. Données génétiques. 6. Données planimétriques. 7. Données constructives. 8. Dimensions (approximatives). 9. Adduction. 10. Admission. 11. Systèmes de mise en fonction/arrêt. 12. Elément moteur. 13. Elément mécanique. 14. Classification. 15. Domaine d´usage. 16. Etat de conservation. 17. Observations. 1. 1. Le moulin de Petru Paica. 2. La commune de Feneş, département de Caraş-Severin, la zone ethnographique du Couloir de Timiş-Cerna. 3. Le bassin hydrographique de Timiş, sous bassin de Hideg, bassinet de Râul Alb, dans le secteur local amont. 4. ½ XX siècle. 5. Construite par des artisans locaux. 6. Construction à plan carre, monocellulaire, accès direct. 7. Toit en deux pentes, en plaques de ciments ondulés. Le bâtiment ne comporte pas des éléments portants car les murailles se prolongent jusqu’au niveau de la rivière, l´accès et l´issue de l´eau s´effectuant par un cintrage demi circulaire renforcé. Les murs sont en pierre de montagne liée en mortier et surhaussés par trois lignes de blocks en BCA. 8. Longueur: 4 m ; largeur: 3 m ; hauteur (du niveau de marche): 5 m; hauteur (du niveau aquatique): 8 m. 9. Canal adducteur qui nécessite des travaux de colmatage. 10. Caniveau métallique, plan en tronc de cône, inclination à 45o. 11. Plaque obturant le caniveau. 12. Roue métallique avec les ailes légèrement courbés, soudés du moyeu, toujours métallique. On ne connaît pas le matériel utilisé à la construction de la fourche de la roue, car celle-ci était colmatée. Eleveur avec tournevis et manivelle. 13. Trémie en bois avec dispositif de réglage de la chute des grains. Soutenance sur des piliers. Socle exécuté de trois troncs massifs en bois. Les pierres de meunerie proviennent, paraît- il, d’une place dénommée Pierraille. Celles-ci constituent un héritage de l’ancien moulin. 77 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) 14. Moulin avec une seule installation. 15. On moud du mais, du blé de l’avoine, de l’orge. Propriété collective (7 familles). 16. Médiocre. 17. Toutes les systèmes sont intègres. Le moulin peut être remis en état de fonctionnement si on procède à des travaux de colmatage dans le canal adducteur et dans l’espace du système énergétique. 2. 1. Le moulin de Ponorănilor. 2. Commune de Feneş, département de Caraş-Severin, la zone ethnographique du Couloir de Timiş-Cerna. 3. Le bassin de Timiş, sous bassin de Hideg, bassinet de Râul Alb, en secteur intra vilain. 4. ½ XXe siècles. 5. Construite par des artisans locaux. 6. Construction ayant un plan carré, monocellulaire, accès direct. 7. Toit en deux pentes, en tuiles. Murailles en briques crépies, liées en cément. Ceux-ci se prolongent jusqu’au niveau aquatique, constituant l´élément de soutien, l´accès et l´issue de l´eau s´effectuant par un cintrage demi circulaire renforcé. 8. Longueur: 5 m; largeur: 3 m; hauteur (du niveau de marche): 4 m; hauteur (du niveau aquatique): 5 m. 9. Canal adducteur principal. Renforcé avec des pierres et du cément. Avec canal déverseur. 10. Caniveau métallique, plan en tronc de cône, inclination de 45o. 11. Panneau obturateur du caniveau. 12. Roue métallique en tôle avec les ailes demies courbées. Moyeu et axe toujours métalliques. On ne connaît la situation de la fourche, car celle-ci se trouve sous l’eau, l’espace de la roue étant inondé. Eleveur avec tournevis et manivelle. 13. Trémie en bois avec dispositif de réglage de la chute des grains. Soutenance sur des piliers. Socle exécuté de trois troncs massifs en bois. Les pierres de meunerie proviennent, paraît-il, d’une place dénommée Pierraille. Celles-ci constituent un héritage de l’ancien moulin. 14. Avec une seule installation. 15. On moud du maïs, du blé de l´avoine, de l´orge. Propriété collective (7 familles). 16. Médiocre. Les murs nécessitent des travaux de réparations et l’espace de la roue de décolmatage. 17. Moulin fonctionnel si on réalise les travaux indiqués au point antérieur. 3. 1. Le moulin de Floreştilor. 2. Commune de Feneş, département de Caraş-Severin, la zone ethnographique le Couloir de Timiş-Cerna. 3. Le bassin hydrographique de Timiş, sous bassin de Hideg, bassinet de Râul Alb, en secteur intra vilain. 4. ½ XX siècles. 5. Construite par des artisans locaux. 6. Construction à plan carré, monocellulaire, accès direct. 7. Toit en deux pentes en toiles. Murailles en pierre de montagne façonnée, liée en cément, non 78 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) crépie. Ceux-ci se prolongent jusqu’au niveau aquatique, constituant l´élément de soutien, l´accès et l´issue de l´eau s´effectuant par un cintrage demi circulaire renforcé. 8. Longueur: 5 m; largeur: 3 m; hauteur (du niveau de marche): 4 m; hauteur (du niveau aquatique): 5 m. 9. Canal adducteur fossé. Colmaté. Raccord direct. 10. Caniveau en bois complètement détruit. On a intentionné son remplacement avec celui métallique, qui a été rejeté auprès du moulin. 11. Panneau obturateur au caniveau. 12. On ne peut offrir aucune considération car celui –ci est entièrement colmaté. Selon les informations reçues, même ici existe une roue métallique. 13. Trémie en bois avec dispositif de réglage de la chute des grains. Soutenance sur des piliers. Socle exécuté de trois troncs massifs en bois. Les pierres de meunerie proviennent, paraît- il, d´une place dénommée Pierraille. Celles-ci constituent un héritage de l’ancien moulin. 14. Avec une seule installation. 15. On moud du maïs, du blé de l´avoine, de l´orge. Propriété collective (7 familles). 16. Médiocre. 17. Le toit et les murs nécessitent des réparations. Aussi, s’impose le colmatage de l’espace qui abrite le système mécanique et le montage du caniveau métallique. 4. 1. Le moulin de Ţarina. 2. La commune de Feneş, département de Caraş-Severin, la zone ethnographique le Couloir de Timiş-Cerna. 3. Le bassin hydrographique de Timiş, sous bassin de Hideg, bassinet de Râul Alb, en secteur local aval. 4. ½ XX siècles. 5. Construite par des artisans locaux. 6. Construction à plan carré, monocellulaire, accès direct. 7. Toit en deux pentes en toiles. Murailles en briques liées en cément, partiellement crépis. À la base les murs ont une sustentions en pierre de montagne façonnée, constituant la « maison » de la roue. L´accès et l´issue de l´eau s´effectue par un cintrage demi circulaire renforcé. 8. Longueur: 5 m; largeur: 3 m; hauteur (du niveau de marche): 4 m; hauteur (du niveau aquatique): 5 m. 9. Canal adducteur fossé. Colmaté. Raccord direct. 10. Caniveau en bois complètement détruit. 11. Inexistant. 12. Il ne peut pas être décrit car il est totalement enterré sous des matériaux de colmatage. Selon les informations sur place celui-ci existe encore, étant toujours métallique. 13. Trémie en bois avec dispositif de réglage de la chute des grains. Soutenance sur des piliers. Socle exécuté de trois troncs massifs en bois. Les pierres de meunerie proviennent, paraît- il, d’une place dénommée Pierraille. Celles-ci constituent un héritage de l’ancien moulin. 14. Avec une seule installation. 15. On moud du maïs, du blé de l´avoine, de l´orge. Propriété collective (7 familles). 16. Médiocre. 17. Pour être remis en fonction il faut de colmater le canal adducteur, l’espace de la roue et 79 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) de monter un nouveau caniveau. Conclusions Si l’action de restauration réussira, le patrimoine muséal ethnographique in situ sera enrichi avec ces objectifs ethnographiques dignes d’intérêt, surtout si on tient compte du fait que des moulins construites en pierre soient relativement rares, jusqu’ à ce moment étant mises en évidence seulement quelques exemplaires a Şopotu Nou (la zone ethnographique de Almăj), Ilidia (la zone ethnographique de Oraviţa), Topleţ et Mehadica (la zone ethnographique présente dans notre étude). Même dans cette place on a opéré le remplacement matériel connu aussi dans les autres zones ethnographiques ayant de tels monuments, la roue en bois avec celui métallique, sans la diminution de leur valeur documentaire et scientifique. De plus, un tel remplacement a été effectué même au complexe d’Eftimie Murgu, restauré par le Musée de la Civilisation Traditionnelle Roumaine de Sibiu, les spécialistes de cette institution acceptant ces faits comme tenant de l’intention des habitants d’assurer la pérennité de leurs moulins, employés pour leurs besoins alimentaires. On ne connaît pas avec exactitude la provenance des pierres utilisées à la mouture. Toutes de ceci sont hérités des moulins plus anciens qui ont existe ici. Indubitablement sur les emplacements actuels ont fonctionné, depuis des siècles peut être, de telles installations, la datation de ces fiches étant circonstancielle et concernant la situation présente. Aussi, les gens du pays ne se rappellent pas la date quand les roues en bois ont été remplacées avec celles métalliques. Nous croyons qu’une opération de cette sorte s’est produite, comme dans des autres zones du département, au cours de la 7-e décennie du siècle passé. Néanmoins, les quatre moulins décrits peuvent être inscrits dans la liste nationale des monuments ethnologiques de ce type, tout en complétant la longue liste existante pour le département de Caraş-Severin. 80 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) ILLUSTRATIONS Figure 1. Le moulin de Petru Paica. Moara lui Petru Paica (Feneş) 81 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) Figure 2. Le moulin de Petru Paica – Le système moteur. Moara lui Petru Paica – Sistemul motor Figure 3. Le moulin de Ponorănilor - le bâtiment et le canal déverseur. Moara Ponorănilor – casa morii şi canalul deversor. 82 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) Figure 4. Le moulin de Ponorănilor – le canal adducteur et l’admission par caniveau métallique. Moara Ponorănilor – ieruga şi admisia prin jgheab metalic. Figure 5. Le moulin de Ponorănilor – le système moteur. Moara Ponorănilor – sistemul motor. 83 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) Figure 6. Le moulin de Ponorănilor – le système mécanique. Moara Ponorănilor – sistemul mecanic. Figure 7. Feneş – exemple de moulin détruit. Feneş – exemplu de moară distrusă. 84 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) Figure 8. Le moulin de Floreştilor – mur en pierre façonnée et cintre d'admission. Moara Floreştilor – zidărie în piatră şi boltire pentru accesul apei. Figure 9. Le moulin de Floreştilor – le système mécanique. Moara Floreştilor – sistemul mecanic. 85 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) Figure 10. Le moulin de Floreştilor – éleveur avec tournevis te manivelle. Moara Floreştilor – ridicător cu şurub şi manivelă. Figure 11. Le moulin de Ţarină – soutien en pierre et murailles en briques. Moara din Ţarină – sustentaţie din piatră şi zidărie din cărămidă. 86 memoria ethnologica nr. 48 - 49 * iulie - decembrie 2013 ( An XIII ) Figure 12. Le moulin de Ţarină – le système mécanique. Moara din Ţarină – sistemul mecanic. 87